Pour financer l’achat d’un bien immobilier, nombreux sont les investisseurs qui recourent à plusieurs dispositifs d’aide publics. Le prêt à taux zéro (PTZ) est l’une de ces subventions octroyées par l’état au citoyen pour lui permettre de financer une partie du prix d’acquisition de sa prochaine demeure principale. À noter que le coût du PTZ attribuer aux investisseurs dépend grandement de la zone géographique du logement. Dans la suite de cet article, nous vous amenons à la découverte des régions prises en compte dans le dispositif du PTZ.

Le prêt à taux zéro : de quoi s’agit-il ?    

Le prêt à taux zéro est une subvention attribuée par l’État à tous les individus désirant acheter, rénover, ou bâtir leur première habitation principale. Il est donc question d’un dispositif adressé aux primo-accédants. Pour la petite histoire, le PTZ a été créé en 1995 puis modifié en 2011 par le PTZ+. La grande nouveauté de cette dernière fut la mise en place de nouvelles zones de prêt à taux zéro et l’élargissement du nombre de bénéficiaires.

Néanmoins, il faut respecter quelques critères pour être éligible à cette liste. À rappeler qu’en 2016, la dénomination PTZ+ a été effacée pour redevenir PTZ. Ce dispositif permet principalement aux investisseurs de bénéficier d’un crédit à 0 % d’intérêt sur une longue durée (de 5 à 25 ans selon les revenus de la personne).

 C’est-à-dire que le bénéficiaire n’aura uniquement qu’à rembourser le montant emprunté. Le prêt à taux zéro peut couvrir jusqu’à 40 % de prix total de l’acquisition en fonction de l’emplacement du bien et de vos revenus annuels. Pour profiter de cette subvention, il suffit d’adresser une demande à une institution bancaire agrée par l’État.

Le prêt à taux zéro : quelles sont les zones éligibles à cette aide ? 

Comme vous le savez déjà, le coût du prêt à taux zéro attribué aux investisseurs dépend grandement de la zone géographique de votre logement. Ces emplacements ont été classés sur la base de l’aspect plus ou moins équilibré de leur marché immobilier et de la tendance de l’offre et de la demande. Dans le cadre de ce dispositif, les pouvoirs publics ont sélectionné 5 secteurs communément dénommés :

  • la zone A bis ;
  • la zone A ;
  • la zone B1 ;
  • la zone B2 ;
  • la zone C ;

Les zones A bis et A  

Les zones A bis et A correspondent aux localités dont les marchés immobiliers sont désignés de tendues. Et pour cause, l’offre est très moindre face à l’ampleur de la demande de logement. Il s’agit des villes comme Lyon, Paris, Montpellier, etc. Le montant pris en charge par le PTZ dans ces zones est de 40 % pour l’acquisition des logements neufs et 10 % pour les résidences sociales.

Les zones B1 et B2 

La zone B1 correspond aux localités avec de forts prix immobiliers comme Bordeaux, Brest, Marseille, Annecy et les communes d’outre-mer. Elle est soumise au même taux de pris en charge que les zones A bis et A.

La zone B2 quant à elle correspond aux secteurs d’acquisition d’un bien immobilier ancien avec beaucoup d’ouvrages. Le PTZ prend jusqu’à 40 % suscitant au moins 25 % de travaux et 10 % pour les logements sociaux.

La zone C 

La zone C concerne les localités où le marché immobilier est équilibré avec des achats très abordables. Pour les logements anciens réclamant au moins 25 % d’ouvrages, le PTZ prend jusqu’à 40 % et 10 % du coût d’achat pour les résidences sociales. Pour les biens immobiliers neufs, ce dispositif prend en charge juste 20 % du montant de l’acquisition.

En somme, les zones éligibles aux PTZ sont les zones A bis, A, B1, B2 et C. Chacune de ces délimitations correspond à un marché immobilier singulier et bénéficie de la prise en charge très différent en fonction du logement.