La colocation est une forme de bail spécial qui connait aujourd’hui un grand succès. Cela résulte des nombreux avantages qu’ils procurent aussi bien pour les locataires que pour le bailleur. Par ailleurs, pour conclure ces gens de baux, il est obligatoire de signer un contrat de location avec le propriétaire. En règle générale, il existe deux formules de bail dans une colocation. Chacune de ces modes offre des avantages bien distincts. Mais quel type de bail choisir ? Découvrez plus de précisions sur le sujet dans les lignes à suivre.

Qu’est-ce qu’une colocation ?

On parle de colocation dans le domaine immobilier pour désigner un bail effectué par deux ou plusieurs locataires au sien d’un même immeuble. Ce logement doit constituer leur domicile principal. Pour parler d’une colocation, les preneurs doivent être des individus non pacsés ou non mariés. De ce fait, un couple ne peut passer ce type de contrat immobilier. Les personnes pouvant passer ce genre de bail sont les étudiants, les travailleurs, les employés en contrat d’alternance ou encore transitoire.

Avantages

Les avantages de ce bail spécial ne sont plus à citer. Une colocation permet aux preneurs de faire des économies sur le prix du loyer et sur les dépenses secondaires du logement (électricité, souscription internet, etc.). De même, elle permet également de bénéficier des droits au logement et de vivre en compagnie de quelqu’un.

Mais quel type de bail faut-il choisir pour une colocation ?

Pour vivre dans une colocation, il est possible de contracter deux types de baux. Il s’agit du bail individuel et du bail unique. Ces deux types de contrats répondent à des règles très spécifiques.

Un bail unique

Dans une colocation, un bail unique est une convention qui est signée par le propriétaire et l’ensemble des colocataires. Ainsi, toutes les parties aux baux seront liées par un seul engagement. En effet, le logement sera loué dans son intégralité aux preneurs qui devront assumer le paiement du loyer. Généralement, les locataires se partagent la charge du montant.

Dans ce type de bail de colocation, il est obligatoire de souscrire à une clause de solidarité. À travers cette disposition, les colocataires seront responsables et devront payer la part de loyer du locataire indélicat. De ce fait, en cas d’impayés par un preneur, le bailleur peut demander aux autres de s’acquitter de l’intégralité du loyer.

Le bail individuel

Dans ce contrat, l’appartement est divisé en partie privative et en partie collectif. En fait, le bailleur signe une convention de colocation avec chaque preneur. Ainsi, chacun sera responsable de la partie ou de la chambre qu’il a louée dans le logement. De ce fait, chacun payera le loyer concernant son espace privé. Les parties communes de la chambre (salon, cuisine, douche) sont à la charge de tous les preneurs et consigner dans le bail individuel de chaque colocataire. D’ailleurs, il n’y a pas de solidarité dans ce type de bail.

Somme toute, il existe pour en colocation deux types de baux. Il s’agit du bail unique et du bail individuel. Chacun de ces contrats présente des particularités assez intéressantes pour les colocataires, mais aussi pour le propriétaire.